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Politique

Gilets jaunes

 

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Source : francetvinfo.

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Samedi 17 novembre, plus de 124 000 personnes (genre beaucoup) ont manifesté en France à l’appel du mouvement des « gilets jaunes ». Ils ont bloqué des routes et organisé des opérations escargots (les voitures pouvaient plus rouler vite t’as vu) pour protester contre la hausse des prix du carburant (c’est de plus en plus grave cher). Les manifestations ont fait un mort et 409 blessés. 

Dès le dimanche soir, le premier ministre, Edouard Philippe,aaffirmé sur France 2 qu’il ne reculerait pas sur l’augmentation du prix du carburant (il lâche pas l’affaire quoi).

Au 4ème jour de protestation, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner,a dénoncé une dérive totale des revendications qui ne sont plus cohérentes (en gros, selon lui, ce qu’ils disaient vouloir au début c’est plus ce qu’ils disent vouloir aujourd’hui et ça n’a aucun sens).

Samedi 24 novembre 80 000 « gilets jaunes » se sont mobilisés sur le Champs-de-mars pour la deuxième manifestation majeure de leur mouvement. Des affrontements ont eu lieu entre la police et les individus. 24 personnes ont été blessées et 101 personnes ont été placées en garde à vue.

A laRéunion,ça chauffe aussi, avec la multiplication des incidents type incendies et pillages. Un couvre-feua été imposé (ils n’ont plus le droit de sortir de chez eux à partir d’une certaine heure).*

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Voilà les vidéos de Marie S'infiltre qui récoltent des témoignages à chaud des gilets jaunes.

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Témoignages

« Gilet jaune » :

Parmi ces « gilets jaunes » se trouve Benoit Julou, commercial dans une agence immobilière. Chaque année, il parcourt 50 000 kilomètres avec sa voiture. Mais, depuis quelques semaines, il fait sans cesse le même calcul : « Je fais 360 € de gazole par mois, aujourd'hui j'ai un salaire net de 1 340 €, c'est-à-dire qu'il me reste 1 000 € pour payer mon loyer et mes factures », détaille-t-il. C'est son pouvoir d'achat grignoté qui l'a décidé à rejoindre le mouvement, car avant, il n'avait jamais manifesté. Aujourd'hui, il dit avoir le sentiment de devoir « survivre ».

« Non gilet jaune »

Très peu s’opposent aux revendications des « gilets jaunes ». De nombreux internautes partagent même leur constat : une « augmentation du coût de la vie »(selon eux, tout est de plus en plus cher) qui permet « aux riches de rester riches » et laisse « les autres sur la touche ». Selon eux, « la détresse est réelle », « la grogne populaire est légitime », « les citoyens qui parlent des problèmes de fins de mois sont sincères ».

Luc, retraité de 63 ans, reconnaît ainsi qu’ils ont ouvert « un vrai débat ». Il assure comprendre ce mouvement, issus des catégories populaires et des classes moyennes défavorisées, dont il ne fait pourtant pas partie : « Le monde rural, a besoin de mobilité, donc de carburant, alors il se mobilise, c’est normal. »

Malgré cela, certains internautes évoquent « un mode d’action » dans lequel ils ne se reconnaissent pas et qui oppose les « bloqueurs » et les « bloqués », des Français à d’autres Français, quand les manifestations « classiques » voient généralement s’affronter manifestants et forces de l’ordre.

« Quel est l’intérêt de bloquer des citoyens qui n’y sont strictement pour rien dans l’augmentation du prix de l’essence ? », interroge ainsi Lucas, étudiant de 22 ans. Ce questionnement résume le point de vue de nombreux internautes, qui s’insurgent (s’énervent) contre une « mobilisation qui pénalise le peuple lui-même ». Et, notamment, « les personnes les plus touchées par ces problématiques » de hausse des prix du carburant, comme « les petits commerçants, les artisans, les travailleurs du week-end ».

Pour aller plus loin…

Gare aux fausses informations sur Facebook :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/gilets-jaunes-gare-aux-fausses-informations-sur-facebook_3075835.html

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Titre 4

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